25 février 2010

Lu pour vous

Le bilan de santé du « Made in France », 15 produits passés au crible

Une pièce de fonderie en aluminium :
La disparition des usines de pièces en aluminium ? Philippe Dizier, directeur général du Bélier ne l’imagine pas. « C’est important de conserver une activité française ! martèle-t-il. C’est une vritrine où sont produites les pièces à haut contenu technologique. » Pour cette fonderie qui exporte 90% de ses pièces fabriquées en France, dont 80% vers l’Allemagne, la proximité de son usine girondine avec le centre de R&D « permet de tester des solutions avec réactivité ». A la France donc, les pièces complexes destinées à un marché exigeant, plutôt haut de gamme. Car, pour la grande série automobile, la concurrence de l’Europe de l’Est est rude. Celle-ci bénéficie de la même proximité avec les sites des constructeurs. Et les coûts logistiques sont similaires. En revanche, ceux de la main d’œuvre font la différence. « Le rapport est de un à trois entre la Hongrie et la France », note Philippe Dizier qui exploite des sites en Hongrie et en Serbie. Source: Usine Nouvelle du 18 02 2010

Pour Patrick Bellity, directeur du groupe Arche, le salut passe par des lignes 100% automatisées, dans des entreprises ayant une taille critique pour viser des marchés à l’échelle européenne, soit au moins « 500 salariés et 70 à 75 millions d’euros de CA. »

Pour autant, l’automobile n’est pas le seul débouché. Le Bélier réalise 10% de ses ventes avec des produits pour l’aéronautique ou l’éolien, fabriqués en France

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Source: Usine Nouvelle du 18 02 2010