
Depuis la nomination de Jean-Claude Volot à son poste le 6 avril dernier, près d’une dizaine d’actions collectives, concernant 500 entreprises, et une cinquantaine d’actions individuelles ont pointé des pratiques abusives menées entre donneurs d’ordre et clients.
Les exemples les plus flagrants portent sur des incitations à la délocalisation, des manquements aux relations contractuelles (par exemple en proposant un calendrier de baisses des prix sans engagement de durée ni de volume) ou la spoliation des droits de propriété intellectuelle (les sous-traitants se trouvant dans l’obligation de transférer leurs droits aux clients).
Il faut bâtir de vraies filières à l’allemande pour gagner en productivité et atteindre l’objectif posé par le président de la République lors des Etats généraux de l’industrie : reconquérir 25% de parts de marché d’ici à 2015 », a commenté le ministre. Pour y répondre, il a annoncé que le Premier minsitre, François Fillon, allait installer le 8 juillet prochain la Conférence nationale de l’Industrie promise à la fin des Etats généraux. « La période de laisser-faire est révolue dans le monde de la sous-traitance ».
extraits de L’Usine Nouvelle, 23/06/2010
5 commentaires:
Du bling bling ,encore du bling bling... " Il faut bâtir de vraies filières à l'allemande ... ". Il est utopique de croire et démagogique de faire croire que des sociétés devenues financières vont redémarrer des filières industrielles françaises disparues ou en voie de disparition ( Machines outils; Machines Textiles, construction navale, automobile...)
Avec la baisse de la demande, une majorité de sous traitants ne survit qu'en acceptant les conditions imposées par les grands donneurs d'ordres.Ceux ci n'hésiteront pas à délocaliser encore plus si on leur imposait des conditions plus contraignantes
L'espoir fait vivre, il paraît. La 1ère question que pose les nouveaux éventuels client lorsqu'il viennent chez nous c'est :
"Avez vous une solution low cost" ou je devrais plutôt dire "Do you have low cost solution ?" car des nouveaux clients français, il n'y en a plus.
La législation va changer...mais les pratiques vont perdurer, ne nous y trompons pas.
arrêtons avec ces financiers et revenons aux industriels
eh oui c'est la m. !
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