21 mai 2010

Coup de projecteur sur une femme en fonderie

Émilie Da Silva ne regrette pas une seconde d’avoir opté pour une carrière professionnelle au sein de l’industrie. (Credit Photo @ Le Journal de Saône- et Loire)

"Emilie Da Silva, jeune femme blonde de 25 ans, ongles longs, porte des bijoux et talons hauts. Profession : ingénieur en génie industriel, responsable du laboratoire et de la métallurgie à la fonderie Turbine Casting, entreprise spécialisée en superalliage. Profil étonnant pour un métier encore catalogué comme exclusivement masculin. Et bien, il faudra vous y faire et balayer certains préjugés, les femmes débarquent dans le monde industriel. Et sans aucun complexe !
Les femmes encore largement minoritaires
Diplômée d’un DUT en génie mécanique et productique à l’IUT du Creusot (3 filles sur 35 élèves), puis issue de l’école d’ingénieur d’Auxerre (4 sur 55), Emilie Da Silva, intervenante lors du colloque « Le Creusot, ville industrielles », n’a « jamais eu d’appréhension » au moment de suivre cette voie. « Comme tout le monde, il faut faire ses preuves, se faire respecter, explique t-elle. Je n’ai pas connu de difficultés particulières pour m’adapter à l’univers masculin et pour me faire accepter. Mes collègues ont plutôt tendance à me chouchouter. Tant que le travail est bien fait… » Et elle n’a pas choisi cette orientation sur un coup de tête. Il s’agit plutôt d’une vocation : « J’ai toujours été intéressée par le côté technique, tout ce qui est pointu. Cela me plaît car je suis toujours à l’affût des nouvelles technologies et j’ai un œil sur l’avenir. C’est toujours très palpitant de travailler sur de nouveaux produits, de savoir que nous allons être à l’origine d’une innovation. »
Un métier valorisant
Peut-être plus minutieuse et patiente qu’un homme, la femme apporte surtout « de la complémentarité au sein des équipes », selon Émilie. Pour l’avenir, elle estime que le nombre de femmes dans l’industrie devrait continuer de croître dans les années futures : « Nous avons moins besoin de muscles, mais davantage du cerveau. Je pense que la tendance devrait se poursuivre. » Les technologies de pointe, qui diminuent la pénibilité du travail industriel, devraient notamment contribuer à cet essor féminin.
Source : Aurélien Gaudriot - Le Journal de Saône- et Loire

3 commentaires:

piwi a dit…

Merci à France Métallurgie en lien sur ce blog.

Anonyme a dit…

Bonjour voisine

Un ancien de HGC... a dit…

Ils ont du goût les anciens de chez Howmet!