07 janvier 2010

L'avenir de l'arbre à cames



selon un anonyme qui s'est exprimé à propos du robot du midest :
"l'arbre à cames en fonderie est un produit en fin de vie ; ce n'est pas pour rien que la fabrication des arbres à cames a été arrêtée chez Peugeot Sochaux (ils étaient réalisés en croning) puis, quelques années après, chez Renault au Mans (ils y étaient réalisés en sable à vert à joint horizontal). L'heure est au tube avec cames serties (pour la même raison que les fabrications tubulaires ont tendance à se développer aux dépens des pièces de fonderie pour les collecteurs d'échappement)."

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis assez dubitatif sur le réel intérêt économique (je dis bien : économique) d'un poste d'ébarbage robotisé comme sur la vidéo pour des arbres à cames.

J'avais vu une machine (poursuivant le même objectif mais de façon différente)en cours de développement pour une fonderie anglaise chez DISA SERF il y a quelques années.

Ce n'est pas l'argument économique qui me paraît (dans ce cas) le bon car
1) la machine ne va pas (significativement) plus vite qu'un(e) opérat-eur(-rice) : je parle d'expérience de parachèvement de centaines de milliers d'arbres à cames. (sans occulter que pour une même opération la productivité du travail n'est pas la même d'une fonderie à l'autre et donc que ce qui est vrai ici et maintenant peut être faux ailleurs ou à un autre moment)
2) même si l'approvisionnement et le désapprovisionnement de la machine pourraient être automatisés l'opérateur apparaît nécessaire de toutes façons pour le contrôle visuel de la qualité : en amont (avant de mettre la pièce sur la bécane) pour qu'une grogne (ça arrive...) ne vienne pas faire de la casse dans la machine, et de toutes façons car le visuel est indispensable (éliminer piqûres et autres joyeusetés bien connues): en pratique le contrôle visuel par l'opérateur, en parachèvement manuel, est réalisé en temps masqué par rapport à son opération de meulage elle-même.

Donc les avantages de l'automatisation - pour ce type de pièces - me semblent devoir être recherchés ailleurs :
1) la fiabilité qualité : un meulage "parfaitement" répétitif une fois le processus validé (cela n'enlève pas la nécessité des cartes de contrôle)
2) l'amélioration des conditions de travail

Bien sûr ces avantages peuvent aussi se valoriser sur le plan économique mais on change d'ordre de grandeur par rapport à ceux qui disent "on automatise pour baisser les coûts du fait du coût de la main d'oeuvre" : c'est souvent vrai mais pas là (au contraire même).

Anonyme a dit…

Mais vous avez: il y a des gens qui sont parfaitement capables d'investir dans l'automatisation d'un poste ou d'un procédé en vous démontrant par A + B que le gain économique final est évident...et qui quelques années plus tard, vous feront la mème démonstration imparable qu'il vaut mieux changer à nouveau et revenir à un process manuel, en affirmant tout de go un nouveau gain!! Chapeau...

Anonyme a dit…

C'est vrai que la déforestation se poursuit dans l'automobile, surtout pour les arbres à cames, la drogue étant aujourd'hui interdite en fabrication automobile.