28 janvier 2010

Intéressant article du président des fondeurs des Ardennes

dans L'Union : cliquer.

«Par tradition, les fondeurs ont toujours été d'excellents techniciens. Mais beaucoup ne savaient pas se vendre et maîtrisaient mal leur prix de revient ».Une à une, les entreprises ont donc cédé sous les coups de boutoir de la concurrence ibérique d'abord, slave ensuite, asiatique enfin.

« Que pouvaient-elles faire contre des pays qui, telle la Chine, pratiquent des coûts de main d'œuvre deux à trois fois inférieurs aux nôtres», poursuit M. Collignon.Mieux structurées, seules les plus solides ont tiré parti de la grande révolution technique survenue dans la fonderie après 1945, celle de la fonte à graphite sphéroïdale, réputée plus robuste que le graphite lamellaire.

Plus que les autres secteurs de la métallurgie, elles ont également su diversifier leurs productions et leurs clientèles : automobile, chauffage, véhicules industriels, pompes et robinetterie...Enfin, l'arrivée de la fonderie Citroën à Charleville en 1974 a dopé un secteur qui redoutait pourtant qu'elle lui débauche ses cadres.

« PSA a au contraire permis de dynamiser les filières de formation dans les établissements locaux. Ça profite à tout le monde», conclut le président du syndicat, l'un des initiateurs du « contrat de progrès » destiné à promouvoir le « savoir-faire » des quinze survivantes de la fonderie ardennaise.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

"...la Chine, pratiquent des coûts de main d'œuvre deux à trois fois inférieurs aux nôtres", poursuit M. Collignon.

Je ne suis pas certain que les fondeurs ardennais se contenteraient de 2 à 3 bols de riz par jour. L'écart des coûts de main d'oeuvre sont bien supérieurs, de l'odre de 1/10 à 1/15 smic.

Intéressante la photo jointe à l'article.

FTdB