13 janvier 2010

Clio 4, construite en France


ou en Turquie ?
L'état actionnaire (15 %) devrait avoir son mot à dire.

Les allemands construisent leurs voitures en allemagne (de l'Est).
Sur un sujet comme cela les visiteurs de ce blog ont des idées ?
Les nuages s'ammoncellent.
Le Figaro : cliquer

15 commentaires:

Anonyme a dit…

et bien moi... je ne suis pas choqué que Renault produise la Clio4 en Turquie. Que les syndicats fassent part de leur inquiétude et qu'ils essaient d'obtenir des engagements en matière d'emploi, notamment à Flins, c'est normal : ils défendent les intérêts de leurs membres. Que le ministre de l'industrie s'en mêle de façon démagogique (en croirait Poutine avec Avtovaz) me paraît beaucoup plus criticable. Et pourquoi, avec toute l'agitation médiatique que le gouvernement nous fait sur le thème de l'écologie, le gouvernement n'annoncerait pas un plan d'équipement de l'ensemble des flottes automobiles citadines (poste, services déconcentrés de l'Etat, collectivités territoriales, etc.) avec des véhicules électriques ? Cela consoliderait le plan de développement de l'électrique à Flins et rassurerait le syndicat. Il est quand même plus normal que l'Etat prenne des décisions pour ce qui le concerne plutôt qu'aller dicter la politique industrielle des industriels français (en situation de concurrence internationale). Pourquoi donc dire qu'avec cette annonce "les nuages s'amoncellent" ? Cela me semble témoigner d'un pessimisme déplacé?

Anonyme a dit…

En ces temps de chômage pourquoi ne pas garder cette production en france ? Pour faire des économies bien sûr. Et la voiture électrique pour la remplacé, mais elle est loin d'être prête. En terme de volume, sa production ne remplacera pas celle d'une voiture classique pour le moment.

Anonyme a dit…

Et quelle est la place de la fonderie traditionnelle dans les véhicules électriques?
Ainsi que celle des autres sous-traitants…

Anonyme a dit…

A cause de l'aveuglement depuis des décennies de nos gouvernants, de la sur taxation des entreprises et des salaires l'industrie française est à l'agonie...Aprés la Clio, Mr Estrosi va t'il s'attaquer aux transferts de la fabrication des Airbus, du TGV en Chine ?? Va t'il intervenir pour que la délocalisation de sous traitance vers les pays low cost s'arrête.
Le problème est plus profon et demande ds réponses beaucoup pus sérieues qu'une démagocommunication bling bling..

Anonyme a dit…

"Et si dans les années 1990 Tokyo avait obligé Toyota à maintenir la production de ses Yaris au Japon, doutant de l’avenir d’un projet d’un goût plus que douteux : la production d’une voiture hybride."
Source : http://blog.lefigaro.fr/industrie/2010/01/le-vehicule-electrique-un-pari-pour-lavenir.html

Anonyme a dit…

Beaucoup d'idées, certes. Chez les fondeurs, comme tout le monde. Mais, à partir du moment où nous ne sommes pas en état d'appliquer ou de faire appliquer nos idées, il vaut mieux rester modeste.
Tout cela se traite, se façonne, de décide, se "magouille" à des niveaux que nous ne pouvons influer sérieusement : gouvernements, Bourse, nationalisme ou protectionnisme des Etats, ultra-capitalisme, spéculations diverses,...sans compter les égos démesurés de tous ceux qui gravitent dans ces hautes sphères et n'ont pas une petite idée de leur Q.I.!! sans coup de balai à ces niveaux, nous n'avons aucune amélioration à en attendre. Cela ne peut mème qu'empirer.

Quand à la conclusion de 1er commentaire, qui parle de "pessimisme déplaçé", je pense que la formulation est, tant sur le fond que sur la forme, totalement déplaçée elle. Visiblement, ce Monsieur ne connait pas les affres du stress, des conditions difficiles, des fins de mois ric-rac, ou alors, si c'est son cas, son optimisme béat est pour le moins déplaçé et dangereux.
Personnellement, j'ai toujours considéré que ceux qui faisaient preuve d'un optimisme bienheureux qu'elles que soient les conditions, mème les pieds dans la merde,étaient soit de braves gens totalement niais et simplets, soit de dangereux incompétents.

il a dit…

D'accord avec le commentaire précédent. Je commence à croire que pour que cela change, faudrait refaire mai 68 mais à l'échelle mondiale.
Le système boursier est totalement délirant. Les plus forts écrabouille les plus faibles. Mais que ce passera-t-il quand il n'y aura plus de faible? Se boufferont-ils entre eux?
J'enrage quand j'entends qu'un gars le cul sur une chaise et d'un simple clic, gagne une somme que moi j'ai eu en faisant un crédit sur 30 ans. Alors que je bosse 45H par semaine à gérer des merdes et des emmerdes pour des pièces de voiture que je n'ai même pas les moyens de m'acheter. (Et c'est même pas pour Porche ou Ferrari.)
Voilà, c'est mon coup de gueule du soir après une journée bof.

Anonyme a dit…

N'y a-t-il pas un juste milieu entre la position du premier commentateur, et la position générale. Certes, beaucoup d'entreprises ferment et sont délocalisées dans des pays low-cost. Certes (encore), les secteurs à grande échelle de type automobile, ne représentent pas l'avenir de la fonderie francaise...
Cependant, je reste persuadé que le savoir faire, les capacités de développement et la forte synergie qui lie les fondeurs (ATF, Fondeurs de France, Amicale des Anciens...) permettront à notre industrie de continuer à vivre, voit même à croitre, mais dans d'autres spécialités métallurgique...
Un ESFF qui aimerait que ses ainés y croient...

Anonyme a dit…

Rappelez moi combien Renault a touché de l'état ( donc des pauvres contribuables que nous sommes) pour faire face à la crise ?

Anonyme a dit…

Arrêtons de parler dans le vague : on parle d'entreprise, de l'Etat, des banques., de toutes ces entités. Mais ce ne sont que des organismes, des outils. Ces entités e sont par elles mèmes que des coquilles vides...s'il n'y a pas de gens, des magouilleurs, des profiteurs qui les dirigent et les orientent. ce n'est pas une banque Machin qui spécule, ou une Entreprise Truc qui délocalisent : c'est Monsieur X ou Y, dirigeant assisté de 2-3 collaborateurs zélés et intéressés (les fameux bonus ou stock-optons)qui au final, prend la décision. Mettons des noms en face de ces faits.

Anonyme a dit…

Si j'ai bien compris, nous, les contribuables, nous avons donné de l'argent à l'Etat qui l'a donné à Renault qui le donne aux turcs sans nous le restituer sous forme d'emplois en France ?
Un naïf...

linquiet a dit…

Au risque de surprendre un peu plus le dernier commentateur, ce qui c'est passé avec les banques est tout aussi surprenant :

L'état français vole au secours des banques en leur prêtant de l'argent à un taux extrèmement bas (disons 0,5%). Les banques, elles "revendent" ces milliards à leurs clients sous forme de crédits, à des taux disons de 3,5%. Depuis la crise les banques se permettent en plus de "trier" leurs clients pour augmenter les taux de remboursements (et donc diminuer les risques, et donc ne justifient plus la surprime sur les taux). Rien qu'en faisant cela, les banques réalisent un joli profit de presque 3% net !
Si la moitié des 400 milliards d'euros sont utilisés à ce titre, ça fait 6 milliards de profit sans rien changer au système d'avant la crise...
Attendez-vous donc à de solides profits des banques pour l'année écoulée !!

Anonyme a dit…

Attention, vous êtes trop pessimistes, les gars. Dangereux, et incompétents, donc.
Louez plutôt le système qui vous permet de payer des impôts pour renflouer les banques. Soyez heureux que leur patrons et les traders gagnent des milliers de fois votre salaire en 1 année.
Ingrats que vous êtes. On fait tout pour vous, et vous plaignez encore. Vous devriez être heureux. Si vous ne sortez pas immédiatement de votre pessimisme, vous e^tes mal barré. Direction le chômage....

Ni pessimiste, ni optimiste, mais réaliste.

Anonyme a dit…

Alors que la surenchère politique sur le transfert partiel de la production de la Clio vers la Turquie semble ne plus avoir de limites, la Commission européenne a décidé de calmer le jeu en rappelant les pouvoirs publics français à leurs devoirs. Depuis une semaine, Nicolas Sarkozy et plusieurs membres du gouvernement tentent de faire pression sur Renault pour qu'il renonce à son projet de délocaliser la production de la Clio de Flins (Yvelines) vers Bursa, en Turquie. Leur argument consiste à expliquer que l'aide publique accordée en février 2009, au plus fort de la crise, avait une contrepartie : ne pas fermer d'usine et ne pas licencier. Le problème est que lorsque Bruxelles avait donné son feu vert à ce plan de soutien au secteur automobile, la France s'était engagée à ce qu'il ne contienne "aucune condition relevant de la localisation des activités des constructeurs ou de leur approvisionnement en priorité auprès de fournisseurs installés en France". Or c'est exactement ce que réclame aujourd'hui le gouvernement français à Renault. Du coup, jeudi 14 janvier, la commissaire à la concurrence, Neelie Kroes, a "demandé à (ses) services de contacter les autorités françaises aussi vite que possible pour demander des explications".
Source : http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/15/delocalisation-de-la-renault-clio-bruxelles-rappelle-paris-a-ses-devoirs_1292161_3234.html

Anonyme a dit…

La technocratie ultra-libérale européenne; voilà ce qui nous entraine vers le fond!