24 novembre 2009

La France bientôt désert industriel ?

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6 commentaires:

piwi a dit…

C'est un lecteur qui s'exprime certes mais nous pensons comme lui.

Anonyme a dit…

Le mot "bientôt" est superflu : il y a déjà quelques années que cette désertification a commençé. Et on n'a pas vu le pire : par exemple, disparition des constructeurs auto. et aéronautiques, laminés par le rouleau compresseur des pays émergents (Chine, Inde, etc) et abandonné par le système politico-financier mafieux complice des ces méfaits, qui dirige le pays.

Anonyme a dit…

Allez lire ce qui nous attend bientôt. Avec plus de difficultés, car le civisme de nos concitoyens n'est pas leur fort, sans compter nos populations "immigrées " et clandestines qui ont tout compris et profitent à 200% du système ::

http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/11/24/les-islandais-s-adaptent-au-dur-regime-d-apres-crise_1271310_1101386.html#ens_id=1271394

Anonyme a dit…

Les prochains immigrés seront nos enfants quand ils iront travailler en Chine, ou plutôt au Viet Nam, car la Chine devient trop chère

Anonyme a dit…

Peu de réactions sur un sujet qui est au coeur de nos préoccupations de fondeur, et de père de famille.
Un signe évident que pas grand monde ne s'intéresse à l'industrie, chacun espèrons passer entre les gouttes, c'est-à-dire échapper au chômage ou partir à la retraite rapidement, sans doute. Le chacun pour soi, bien dans l'esprit "gaulois"...

Majicien a dit…

"les 22 millions d'autres employés français s'offusquent, assis bien au chaud dans leur salon..."

A savoir qu'un chômeur français vit bien plus confortablement que bon nombre de fondeurs qui font 60h par semaine dans des pays low cost...
Pas étonnant si la France devient un désert industriel.
Après, à qui la faute ? Pour ma part je pense qu'il y a des excès des deux côtés.

C'est toujours facile de critiquer ceux qui sont plus riche que soi et de plaindre ceux qui sont moins bien lotis. Se considérer comme le "juste milieu" colle sans doute avec le tempérament françois.

Je conçois qu'il y a des excès de la part du patronat, mais je suis navré de voir que dans notre pays, et dans une période de crise comme celle-ci, on se permet de faire grève alors qu'on travaille dans une entreprise qui ne risque ni la fermeture, ni la délocalisation.
Et je ne parle pas seulement de la RATP, les fondeurs aussi s'y mettent.
Hier, je finissais mon apprentissage dans une fonderie qui supprimait 25 postes pour résister à la crise, aujourd'hui je travaille dans une fonderie qui a toutes les chances de la traverser sans licencier, et les syndicats ne trouvent rien de mieux à faire que d'organiser une grève. Peut-être n'ont ils pas entendu parler de mes 25 ex-collègues ???

Sur ce, haut les coeurs et bonnes fêtes de fin d'année.
La reprise va être dure !