02 octobre 2009

Cherche main d'oeuvre désespérement

JHM : cliquer
C'est ainsi que s'exprime le Journal de la Haute Marne.

La région de St Dizier bien connue pour ses nombreuses et importantes fonderies peine à recruter pour la section éponyme de son lycée. Elle vient de rouvrir.
La crise ne sera pas éternelle.
Il faut penser à l'avenir.

14 commentaires:

HALLOWEEN a dit…

sur le site de "pole emploi" y a une annonce pour le BAC PRO et le BTS à Vierzon...
enfin à mon époque, l'annonce pour le BTS existait déjà.

Quand on expliquera enfin aux jeunes les métiers ou l'on A ou AURA besoin de main d'oeuvre, plutôt que certains profs cherchent à remplir des sections ou il n'y a aucun déboucher, tout ca juste pour ne pas perdre d'heures d'enseignement... c'est honteux mais bien réel

Dites aussi dans les colleges que les CAP et les BEP ne sont pas fait pour les abrutis! si je les avaient écouté jamais je n'aurai eu mon BAC ni BTS ni Licence
C'est grace au BEP ou j'ai pu enfin me servir de mes mains que j'ai eu l'envie de continuer les études

Anonyme a dit…

Moi aussi Halowween c'est grace au BEP que j'ai découvert la fonderie et que j'ai pu continuer jusqu'au BTS. Et je suis 100% d'accord avec toi.
Aujourd'hui, près de chez moi, toute la fillière et le lycée font tout pour encourager les jeunes pour aller en fonderie, mais le problème c'est qu'ils n'ont pas du tout mais pas du tout envie d'y aller. Pourquoi? Tout simplement parce que pour eux c'est un métier "dégueulasse" et en plus il faut travailler physiquement. Aujourd'hui le problème c'est qu'on a eu de génération de fainéant qui arrive et qui veux tout, tout de suite et sans rien faire. Ils ne veulent plus se casser le cul au boulot et les parents les encourages. Bref, c'est ça le plus gros problème de la disparition de la main d'oeuvre en France.

Anonyme a dit…

Et puis, faut dire que la télé et les médias n'arrêtent pas de leur parler de footballeurs, de chanteurs, de sportifs etc avec des salaires mirobolants..Sans compter les petites magouilles du style : revente de drogues illictes, vol à la tire ou de matériaux, cigarette de contrebande,revente par e-bay,...toutes activités bien moins fatiguantes et autrement plus rémunératrices.
Pendant ce temps là, les parents ferment les yeux, et font semblant de ne pas savoir; ils ont démissionné, comme on dit.

Anonyme a dit…

N'allais pas en fonderie pourquoi?
Car vous devrez bouger de région très souvent sans contre partie car la profession se fout bien de savoir le cout d'1 deménagement sur le plan finacier et plan humain.

D'heureux chanceux ne font qu'une seule fonderie dans leur vie, tant mieux, mais d'autres galères et la profession ne vous aide pas...

N'ALLAIS PAS EN FONDERIE.

MAL PAYE, MAL CONSIDERE...

Anonyme a dit…

Les jeunes ne sont pas forcément fénéant,
trop facile de dire ça!!!

Tu es qui pour juger!!!
Et mettre tout le monde dans le meme cas.
Il y a différentes personnes et différentes époques.

Anonyme a dit…

Au dernier anonymes: Si c'est pas de la fainéantise, alors pourquoi les classes se vident et se ferment une à une ???
Pourquoi on ne trouve plus d'intérim pour ébarber des pièces? Bien sûr tous les jeunes ne sont pas fainéant mais c'est de pire en pire et les premières profession à en pâtir c'est nous les fondeurs, c'est aussi les restaurateurs, les maçons, toutes les professions ou ils faut se bouger le cul.
J'ai toujours des relations avec mes anciens profs de fonderies, ils mes disent que les quelques élèves qui leur reste savent à peine lire et écrire et que la seule chose qu'ils veulent savoir en fonderie c'est combien ils vont toucher à la fin du mois.
On a des stagiaires Bac Pro chez nous, les 2 derniers que l'on a eu n'ont pas voulu continuer en fonderie. Le dernier n'a même pas terminer sont année.
Les autres commentaires ont raisons, quand les jeunes voient combien touchent les sportifs, les magouilleurs de tradeurs ou tous les blairots de la télé réalité qui croient qu'ils ont du talent, ou encore tous les smicard qui se complaisent dans leur situation, ça donne pas envie de se lever à 5h du mat et de se salir les mains dans le sable pour être en plus payé une misère.
En plus ce soir aux infos, je viens de voir qu'on donne raison à tout ces jeunes gens puisqu'on va maintenant les payer pour qu'ils ne ratent pas leur cours. Et s'ils ne foutent rien en classe c'est pas grave puisque qu'ils feront acte de présence et qu'ils auront leur "prime".
J'arrête ici mon discours car on pourrait écrire un roman là-dessus. Bonne nuit à tous

Anonyme a dit…

Sans faire de la démagogie, je suis également outré par la prime que l'on veut donner aux jeunes pour "payer" leur présentéisme aux cours. On ne parle mème pas d'une contre-partie telle que la réussite à l'examen, ou la moyenne ..Simplement pour aller à l'école et faire acte de présence!! Un peu délirant, non?
Avce cette idéologie qui règne depuis de nombreuses années, véhiculées par nombres d'irresponsables (associations, éducateurs, prof. également, partries politiques anti-tout,...) depuis des années et relayées (que dis-je : matraquée par les médais), que tout est de la faute à la société et que personne n'a d'effort à faire, si ce n'est "exiger" ses droits..quelle éducation donne t'on à la nouvelle génération. Du moins à une partie d'entre elle. Et, sans faire de ségrégation ni de racisme, on voit bien, dans les reportages, quelle est cette population.

Anonyme a dit…

Les cours de fonderie avec les JEMIN, LIMOUSIN, THEFFRYet autres, on aurait presque accepter de payer pour les suivre ( avec notre pauvre situation financière d'étudiant, ....)
Quel changement d'époque, certainement pas dans le bon sens malheureusement

Anonyme a dit…

À l'époque où Jemin, Limousin et Theffry étaient tous trois profs, CATOIRE (alias Cassius) était prof principal si je ne me trompe…
Au vu de cet oubli de marque, tu aurais payé pour ne pas aller à ses cours?
On a donc du tenter d'user les mêmes pilettes ensemble. Encore que je préférais le fouloir pneumatique… lorsqu'ils avaient le dos tourné!

Anonyme a dit…

Tout ça pour dire que la crise des vocations en Fonderie n'est pas nouvelle, et n'a rien à voir avec la crise financière et économique que nous vivons. Il y a plus de 20 ans que l'on entend ce discours sur les difficultés de trouver de la MO en fonderie. A tout niveau...
Je pense que dans l'esprit de 99% de nos concitoyens, ce n'est tout simplement pas un domaine d'avenir. Comme toutes les industries métallurgiques (méca, forge,sidérurgie...), la fonderie est considéré comme une survivance de notre passé industriel...qui doit petit à petit disparaitre pour faire place aux nouvelles technologies, aux services, etc.

Mèkilékon

Anonyme a dit…

Et pourtant Renault a successivement racheté ses anciennes fonderies de Cléon et de Lorient, réalisé des investissements au Mans, comme quoi il y a encore de la place et un intérêt pour nous

Anonyme a dit…

Renault y était surement +/- obligé pour assurer la sécurité de ses appros. A umoins à court terme.
A noter qu'avoir ses propres fonderies peut aussi etre utile pour fare pression sur les prix ,sur les autres fournisseurs de pièces moulées externes. Mais ces décisions n'ont rien à voir à mon snes, avec une quelconque philantropie de ces messieurs vis-à-vis de la profession. Ce genre de chose ne les effleure mème pas. Ils sont à cent années lumières de ces considérations là!!

Anonyme a dit…

quelqu'un peut il nous dire combien il y a d'eleves au bac pro fonderie de sT dizier, tout fraichement reparti l'année derniere avec justement une paye améliorée ?? (en aprentissage bien entendu)

Anonyme a dit…

bonjour
peut être parceque les ébarbeurs sont des marchandises jetables que vous n'en trouvez pas :
" Si c'est pas de la fainéantise, alors pourquoi les classes se vident et se ferment une à une ???
Pourquoi on ne trouve plus d'intérim pour ébarber des pièces?"
Est ce qu'un ébarbeur est obligatoirement un intérimaire sans avenir dans la société. Proposer des CDI et vous verez qu'ils auront le temps de se motiver. Et sien plus vous leurs forunissez en plus des équipements sécurisés, vous n'aurez plus à publier des commentaires de dignes du début du XIX siècle.