30 octobre 2009

Arcelor Mittal

"Arcelor a été forgé en prenant une syllabe de chacune des trois sociétés : Ar pour Arbed, cel pour Aceralia et or pour Usinor. Ces sociétés étaient elles-mêmes le fruit de fusions ou de rapprochements successifs avec, à la clé, des noms qui rappellent ces mariages successifs.

Prenons l’exemple d’Usinor. Le groupe résultait en 1948 de la réunion des Forges et aciéries du Nord et de l’Est et des Hauts-Fourneaux, forges et aciéries de Denain-Anzin. La société a été baptisée Usinor, qui signifie Union sidérurgique du nord de la France.

La même année voyait la naissance de Sacilor (Société des aciéries et laminoirs de Lorraine) dont l’origine remonte aux forges de la famille Wendel. Nationalisés en 1981, Usinor et Sacilor fusionnent cinq ans plus tard et le nouveau groupe s’appelle tout simplement Usinor-Sacilor. C’est le début d’une nouvelle phase de consolidation.

Sollac (Société lorraine de laminage continu) et Ugine rejoignent cet ensemble sans que son nom s’en trouve modifié. Usinor-Sacilor est privatisé en 1995 et devient Usinor deux ans plus tard,"

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Où sont passés le "pont" et le "pet" de POMPEY? Dont l'acier servit à la construction de la Tour Eiffel…
Aciéries rachetées par Sacilor? dans les années 70.

Anonyme a dit…

Le Pont (d'Iéna) il est devant la Tour. Quant au Pet il me semble avoir vu un gars sortir du Jules Verne après avoir consommé un super cassoulet. Alors!!!

Le Bébert de la Métallurgie a dit…

Il faut effectivement suivre les changements de nom de ces sociétés qui restent les mêmes tout en étant différentes et ce bien souvent malheureusement au détriment du salarié qui n'est en fait devenu qu'un numéro sur un bulletin de paye et donc un centre de coût !
Financièrement parlant, lors des fusion-acquisitions et quand les carnets de commandes fondent comme neige au soleil, la Direction Générale réduit les coûts préventivement et par conséquence les salariés en commençant bien souvent par les ceusses qui coûtent le plus, donc les Cadres dont j'ai fait partie pendant près de 40 années de dur labeur sans aucune reconnaissance particulière de mes nombreux différents employeurs !
L'économie de marché a pour néfaste résultante une grande abstraction de l'humain !
Sans les hommes et leur volonté d'organisation de travail en équipe performante, une entreprise ne vaut rien. Laissons les financiers méditer sur cette dernière affirmation, encore faut-il qu'ils en soient capables !