10 avril 2009

Caterpillar ici aussi attend la reprise

3 commentaires:

Anonyme a dit…

les salarié de rencast auraient fondue leur production!
peut etre un bon moyen pour faire reagir peut etre psa et renault. On devrait mettre ces 2 patrons dans le four avec!le gouvernement a beau mettre des codes de bonnes conduite, rien ne bouge,ils essaient par tous les moyen de delocaliser malgré tout

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-38989883@7-46,0.html

Anonyme a dit…

Encore une situation édifiante : vraiment, nous étions loin de penser qu'une partie de nos dirigeants était aussi pourrie. Bientôt, ce ne seront plus de simples et paisibles séquestrations de cadres dans les entreprises, mais peut être un cran au-dessus...


Libération - Rubrique Economie (10/04/2009):
"Dans la série, les dirigeants s’en mettent plein les poches en entraînant leur entreprise dans la faillite, voici Natixis. Selon le rapport annuel de l’entreprise, publié hier, et que Libération a épluché, son ex-directeur financier, Jean-Pascal Beaufret, limogé en novembre, devrait toucher au total 1,5 million d’euros alors qu’il n’a travaillé que neuf mois dans la banque d’investissement. Mais, plus que la somme elle-même, c’est la manière dont elle se décompose qui est choquante.

Aucune expérience. Jean-Pascal Beaufret a en effet pris ses fonctions le 14 février 2008. C’est Dominique Ferrero, le président du directoire de Natixis, qui était allé le chercher. Les deux hommes sont proches : ils ont fréquenté dans les années 80 les cabinets ministériels de la gauche. Sa nomination est alors contestée. Beaufret vient de se faire virer de son poste de directeur financier d’Alcatel-Lucent, une autre entreprise qui ne s’est pas vraiment illustrée par la qualité de ses finances… L’homme n’a aucune expérience dans la banque d’investissement et ses passages dans le monde bancaire n’ont pas laissé un souvenir impérissable dans les années 90. Alors représentant du Trésor, il avait été administrateur du Crédit lyonnais au moment de sa quasi-faillite. Et avait occupé un temps le poste de sous-gouverneur du Crédit foncier, avant de voir sa nomination annulée pour pantouflage.

Mais cela n’empêche pas Ferrero de mettre les moyens pour aller chercher Beaufret. Il lui accorde, en plus de son salaire annuel de 500 000 euros, une prime d’arrivée du même montant. Dans le jargon anglo-saxon, on appelle cela un golden hello. Beaufret reste quelques mois, le temps de compter les pertes qui s’accumulent (2,8 milliards d’euros pour 2008).

«Préjudice». A l’automne, les deux actionnaires de Natixis, les Caisses d’épargne et les Banques populaires, demandent sa tête. Pour garder son poste, Dominique Ferrero sacrifie son directeur financier. Ce dernier part le 30 novembre, mais obtient de pouvoir bénéficier d’un préavis de six mois, ainsi que d’une indemnité de départ d’un montant équivalent. «La rupture du contrat de travail a entraîné le versement en 2009 d’une indemnité pour préjudice», indique le rapport annuel de Natixis. Au final, Jean-Pascal Beaufret aura touché 500 000 euros pour venir, 500 000 euros pour neuf mois de travail, et 500 000 pour s’en débarrasser. Le prix de l’incompétence ?"

Anonyme a dit…

on vit dans un monde special; ou il faut pour faire venir bosser un quidam chez soit, lui verser une prime. puis quand il se fait virer on lui redonne une prime!! et cela pour des gens qui serait imncopetents!! ne serait ce pas ceux qui donnent avant et qui redonnent encore apres qui seraient les incompetent?? bref les actionnaires qui décident dans ce cas la d'embaucher un mec neuf mois pour 1,5 millions d'euros.
si les actionnaires de cette banques ont les moyens ca peut s'expliquer , mais sa doit bien leur faire chier de donner du fric a un mec qu'on vire? non ?
me trompais je? ou le monde dans lequel on vit est vraiment spécial?
je vais peut etre demander à mon boss de me dire ce que je risque de gagner si il me vire, surtout qu'il a economisé une prime a l'embauche de 500 000 euros !!!!