

La véritable histoire de la grosse Bertha », cette exposition à Paris revient sur l'histoire de ce canon conçu par les ingénieurs de Krupp et improprement appelé Bertha par les Français.
D'une portée alors inégalée (plus de 100 km), il fut mis en service par l'armée allemande au printemps 1918 et installé ... dans une carrière de sable dans le département de l'Aisne.
Du 23 mars au 9 août, cette pièce d'artillerie, véritable défi technologique, tira près de 400 obus sur la capitale, tua 256 fois, blessa 625 fois, suscita une moisson d'articles de presse et provoqua, dans un premier temps au moins, une sérieuse inquiétude au sommet de la République.

3 commentaires:
En fait, il n' y eut pas un, mais 2 canons, appelés improprement Grosse Bertha. Ces 2 pièce d'artillerie, d'une portée de 125 km tiraient des obus de + 100 kg. Elles étaient en batterie dans la forêt de St Gobain(Oise) près de Crépy-en-Laonnois. Le 1er obus explose Place de la république à Paris, le 23 Mats : il sera suivi de 20 autres. Les Parisiens, croyant à une pièce unique, l'appeleront "Grosse Bertha", du prénom de la fille de Krupp, alors que le nom allemand est Langer Max.
A.M.
Techniquement, il y a eu 3 canons (en fait, 3 affuts différents et 7 tubes) qui ont tirés sur paris. Ces pièces de marine montées sur voie ferrée ont tiré de 3 endroits différents sur la capitale pour saper le moral des français : beaumont-en-beine, crepy et frère-en-tardenois.
Le pire impact fut obtenu le 29/03/18 lorsqu'un obus détruisit un morceau de l'église de St grevais pendant l'office, en tuant 91 personnes.
Notons tout de même que la photo présentée par PIWI représente effectivement la grosse Bertha.
HG
Il s'agit en effet de Fère (et non frère) en Tardenois dans l'Aisne région où l'on trouve encore bcp de carrières.L'église est St Gervais juste à côté de la mairie de Paris.
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