http://reliques.online.fr/journal/2007/10/la-tour-plomb-de-mtaleurop.html
Dernier témoin de plus d'un siècle d'une épopée industrielle, bâtie sur un modèle de construction américain, il s'agissait d'un exemple d'architecture pour sûr unique en France, et même probablement en Europe.
Le plomb en fusion s'écoulait du haut de la tour à travers une grille. Les gouttes prenaient une forme sphérique durant leur chute. Une fois refroidies, on les récupérait en bas sous forme de plombs de chasse.
L'association "Choeurs de Fondeurs" composé d'anciens ouvriers, essaya d'inclure la tour dans le plan de réaménagement. Hélas les aménageurs, ne pouvant sans doute pas arguer de la place trop importante qu'elle prenait au sol, invoquèrent sa fragilité. Pourtant, érigée en1924 sur une structure métallique et du béton armé, c'était un véritable petit gratte-ciel de la révolution industrielle... (qu'ils nous préviennent lorsque le Chrysler Building s'effondrera de lui-même). La gracieuse tour de Noyelles-Godault fût donc dynamitée en mars 2006. Ainsi, elle rejoint sa proche voisine la cokerie de Drocourt sur la liste des monuments industriels saccagés du Nord.
Vue historique du site, à l'époque usines Penarroya (source : http://www.choeursdefondeurs.com)
A noter qu'un bande dessinée "Noir Métal" par Loyer & Bétaucourt, ayant pour cadre la fonderie est parue chez Delcourt : http://www.actuabd.com/spip.php?article3595
A voir, le site de Victor Péliks sur le patrimoine industriel, avec une série de photos et un article de la Voix du Nord relatant les dernières secondes de la tour : http://perso.orange.fr/culture.industrielle/metal.htm
Libellés : architecture, démolition, patrimoine industriel
publié par Romain & Yves à 08:25
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