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Entreprises et régions Aquitaine
Le Bélier réduit ses pertes mais reste dans le rouge
Le résultat opérationnel de Le Bélier est redevenu légèrement positif, à 1,7 million d'euros en 2006.

Le groupe girondin Le Bélier, spécialisé dans la fonderie et l'usinage de pièces de précision en aluminium pour l'automobile, a réduit ses pertes en 2006, les ramenant à 3,2 millions d'euros, contre 10,9 millions en 2005, le résultat opérationnel redevenant très légèrement positif (1,7 million). Le chiffre d'affaires a enregistré une hausse de 15 %, dont les deux tiers environ s'expliquent par une augmentation du prix de l'aluminium et le reste par la croissance organique.
Implantations à l'étranger
L'entreprise a son siège social à Vérac près de Libourne, mais la grande majorité de son effectif (environ 3.000 salariés) travaille hors de l'Hexagone : elle est présente depuis près de vingt ans en Hongrie où elle emploie plus de 1.000 personnes et dispose également d'implantations industrielles en Italie, en Serbie, au Mexique et en Chine. Elle a fortement investi dans ces trois derniers pays tout en réduisant la voilure en Europe de l'Ouest : 230 emplois ont été supprimés en France, tandis que le site italien paraît sur le déclin.
Ce basculement contribue à expliquer la réduction des pertes de la société dont Philippe Galland, président du conseil d'administration, et représentant du principal bloc d'actionnariat familial, affirme qu'elle pourrait redevenir bénéficiaire cette année. Pour ce faire, la direction s'attache notamment à traiter les importants problèmes de non-qualité qui affectent le site mexicain de Queretaro, employant environ 450 personnes. L'essentiel de sa production va être concentré sur certaines familles de produits bénéficiant d'un réel avantage concurrentiel comme les pièces pour turbos et pour systèmes de freinage, ou les éléments de liaison au sol (suspensions, etc.).

BERNARD BROUSTET