14 février 2007

SBFM suite

Selon Entreprises et Régions - Bretagne :
Les deux nouveaux propriétaires transalpins de la société, contrôlée jusque-là par Fiat et Renault, viennent de reconstituer leurs fonds propres.

Le groupe Teksid, dont Fiat est le principal actionnaire, avec Renault au rang de partenaire minoritaire, a récemment cédé la Société Bretonne de Fonderie et de Mécanique (SBFM) à un tandem formé de deux industriels transalpins. Avec 60 % du capital, Florindo Garro est désormais le principal propriétaire de la société formée de 616 salariés. Possédant 5 usines en Italie, dont la Fonderie du Montello basée à Padoue, il partage la SBFM avec Sergio Beccaria, un autre homme d'affaires, qui contrôle les 40 % restants. « La société, dont le principal client était Renault avec 80 % des commandes, a perdu 20 millions d'euros au cours des trois années écoulées, les deux actionnaires ont réinjecté 11 millions d'euros dans la reconstitution des fonds propres de l'usine située à Caudan, près de Lorient », explique Stefano Maggi, directeur général délégué de la SBFM. Parallèlement, les nouveaux propriétaires en place depuis six mois, vont engager 3 millions d'euros par an pour moderniser les outils de la fonderie. « Une stratégie de diversification commerciale est, d'ores et déjà, engagée dans le secteur des poids lourds, les premiers contrats sont en cours de réalisation », poursuit Sergio Beccaria. Résultat, les volumes de production vont sensiblement augmenter. « Nous tablons sur 59.600 tonnes de pièces de fonderie en 2007, contre 42.500 tonnes en 2006 », continue le dirigeant. Ces augmentations sensibles vont avoir des conséquences positives sur les comptes, qui devraient retrouver l'équilibre à l'issue de l'exercice en cours, après des années de pertes et d'inquiétudes des syndicats et des élus locaux. Le chiffre d'affaires prévisionnel 2007 devrait atteindre les 90 millions d'euros, contre 74,3 millions en 2006. Aucun plan social n'est prévu par les nouveaux actionnaires de la société qui va cependant supporter une vague importante de départs en retraite. « Les productions s'orientent vers des produits à valeur ajoutée, nous aurons donc besoin de collaborateurs supplémentaires aux services techniques, d'achats et de maintenance », fait remarquer Gilbert Mestre, le DRH de l'usine.

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