
Même si les temps sont durs, l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) souhaite voir les jeunes s’orienter vers des métiers innovants et porteurs d’avenir. Le message va être diffusé sur le plan national. Il a été relayé hier par Xavier Ceyrac, président aquitain de l’UIMM et gérant de l’entreprise PCC France, qui est installée à Ogeu.Ce dernier reconnaît que le discours n’est pas forcément aisé à tenir dans un département où, même avec un peu de retard, les entreprises de l’aéronautique subissent de plein fouet le contrecoup de la crise économique. Sociétés qui représentent une part importante de l’industrie locale.
Une avance à conserver
Une avance à conserver
« L’activité jets d’affaire a été totalement arrêtée en mars-avril. Quant à la baisse sur les gros-porteurs, comme l’A 320 que l’on ne fabrique qu’à 34 exemplaires par mois au lieu des 40 prévus, elle est notable. Globalement, la diminution de l’activité varie entre 15 % et 30 %. Et ce n’est probablement pas terminé. »La conséquence sur les effectifs est directe. « Aujourd’hui, il n’y a plus ou presque pas de contrats à durée déterminée et des mesures de chômage partiel s’installent. »Si l’indemnisation versée aux salariés contraints à une baisse d’activité est jugée intéressante, « il ne faudrait pas que cela dure trop longtemps », estime Xavier Ceyrac. Tout en reconnaissant que les petites entreprises sont généralement « les plus fragilisées ».Selon lui, certains marchés risquent à l’avenir d’être transférés vers des pays émergents comme l’Inde ou la Chine. Raison de plus pour conserver l’avance technologique que les entreprises françaises possèdent sur leurs concurrents. « Car ces nouveaux pôles ne produiront jamais 100 % d un avion. Notre intérêt est aussi de capter une partie de ces marchés. »
Dès le collège
Dans les Pyrénées-Atlantiques, « une aide de 3 millions d’euros apportée par la branche industrielle, l’État et la Région a permis de conforter les actions de formation menées dans quarante entreprises », précise-t-il.La campagne menée par l’UIMM à destination des jeunes à partir de 12 ans est pour sa part destinée à modifier l’image, encore archaïque, y compris parfois dans le monde enseignant, dont pâtissent selon lui les métiers et industries de la métallurgie. Source : Sud-Ouest
3 commentaires:
Faut se dépêcher car l'Education Nationale repart de "plus belle" vers le tertiaire !
Ce n'est pas quand les temps sont durs pour notre industrie qu'il faut commencer à réfléchir et se bouger. Bel exemple d'incurie et d'inertie. Il est trop tard. Toujours le nez dans le guidon, pour faire plus d'argent : aucune réflexion à long terme pour bien mettre les problèmes sur la table et savoir de quoi l'avenir sera fait pour nos enfants. cela s'appelle la prévision, et c'est bien pour cela que nos élus, fonctionnaires et patrons sont (bien) payés.
Et sinon ils embauchent des jeunes diplomés chez PCC-france...
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